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Posséder une voiture implique impérativement de souscrire une assurance auto. Non seulement elle vous couvre en cas d’accident, mais elle protège également les tiers. Cependant, la question du remboursement en cas de vol ou de destruction d’un véhicule neuf soulève de nombreuses interrogations. Sur quelle base votre assurance va-t-elle évaluer le montant à vous rembourser ? C’est ce que nous allons éclaircir dans cet article.
L’importance d’une bonne assurance auto
Souscrire une assurance auto est une obligation légale en France. Elle vous permet de sécuriser votre investissement et propose une couverture en cas de pépin. Au-delà de l’aspect légal, une bonne assurance vous aide à faire face à des situations imprévues. Mais comment fonctionne réellement le remboursement en cas de sinistre ?
Comment l’assurance détermine le montant de votre remboursement ?
Une question cruciale se pose : sur quelle base l’assurance fixe-t-elle le montant du remboursement d’un véhicule neuf ? La réponse est simple, mais souvent méconnue des automobilistes. En général, les assureurs évaluent le remboursement sur la base de la facture acquittée, c’est-à-dire le prix final payé par l’automobiliste.
Exemple : Si votre voiture valait 25 000 euros à la sortie de la concession, mais que vous l’avez achetée pour 20 000 euros grâce à des remises et aides comme le bonus écologique ou la prime à la conversion, c’est ce dernier montant qui sera pris en compte. Concrètement, cela signifie que vous serez remboursé sur la base de 20 000 euros en cas de sinistre.
Cette méthode de calcul peut devenir problématique. En effet, le coût d’un véhicule équivalent (et donc le montant à débourser pour un remplacement) pourrait largement dépasser le montant remboursé, d’autant plus dans un contexte où les aides à l’achat se voient être de plus en plus restreintes.
Se prémunir contre les mauvaises surprises
Depuis 2023, les restrictions se sont d’ailleurs intensifiées. Les automobilistes ne peuvent bénéficier du bonus écologique que tous les trois ans, et la prime à la conversion est limitée à une seule fois, sans possibilité de renouvellement. Ces changements compliquent le financement d’un véhicule équivalent suite à un sinistre, surtout si vous comptez sur l’indemnisation de l’assureur.
Des acheteurs qui ont bénéficié d’aides financières substantiellement lors de l’achat de leur véhicule pourraient se retrouver en difficulté après un vol ou un accident. Ils devront alors souvent envisager un modèle moins cher ou un véhicule d’occasion pour rester dans les limites de leur remboursement.
Une solution à envisager
Toutefois, il existe une stratégie pour contourner ce problème. Vous pouvez refuser toute avance des aides publiques au moment de l’achat. En payant le prix catalogue d’un véhicule sans aucune remise, vous pouvez ensuite demander le versement direct des aides à l’administration.
Cette méthode est tout à fait légale, mais elle nécessite une trésorerie suffisante pour avancer la totalité du prix du véhicule. Le principal avantage ? Vous obtiendrez une facture correspondante au prix catalogue, qui servira donc de base pour le remboursement en cas de sinistre.
Cependant, cette démarche n’est malheureusement pas accessible à tous, surtout lorsque l’on sait que le coût des véhicules neufs peut s’avérer particulièrement élevé.
En résumé, il est crucial de bien comprendre comment fonctionne le calcul des remboursements d’assurance auto pour éviter les désagréments futurs. Informez-vous, soyez stratégique dans vos choix d’achat, et assurez-vous d’avoir une couverture adaptée à vos besoins ! Les complications survenant après un sinistre peuvent souvent être évitées avec une bonne préparation.